Je suis une femme de 40 ans, entrepreneure indépendante vivant à Paris. Mon parcours a été singulier et déterminé, et aujourd’hui, je suis la maman d’un merveilleux enfant né de mon choix et de ma volonté de fonder une famille seule.
Lors de la rupture d’une relation avant le Covid, j’ai eu la réalisation de la perte que je ressentais non pas de la relation en elle-même, mais de la perte d’une chance de devenir mère à un âge où cela semblait encore possible. C’est à ce moment-là que j’ai compris que je voulais fonder ma propre famille. Pour moi, il n’était pas question d’attendre un partenaire ou une figure paternelle, mais plutôt de créer une unité composée de moi-même et d’un enfant, faisant partie de ma famille élargie (parents, frères et sœurs, cousins, etc.). L’idée de recourir à un donneur de sperme n’a jamais été une option de repli, c’était mon plan A.
J’ai commencé à rechercher des informations sur la conception avec donneur et sur les différents types de traitements disponibles. J’ai pris le temps de le faire en solo, pour organiser et traiter la situation à ma manière, sans en parler à d’autres au départ. J’ai également réfléchi intensivement aux aspects logistiques, à la maternité et aux congés parentaux, tout en intégrant cette nouvelle réalité avec mes activités professionnelles.
J’avais une grande affinité avec la Scandinavie, et je savais que le Danemark était un leader dans le domaine de la PMA avec des donneurs de haute qualité. Après avoir cherché une clinique avec de bonnes critiques, j’ai consulté une clinique spécialisée en France pour effectuer un bilan de fertilité. Heureusement, ma fertilité était excellente, et l’IUI a été recommandée comme option.
Puis, la pandémie de Covid-19 a bouleversé mes plans, mais cela m’a permis de réfléchir encore plus profondément à mon choix. Lorsque la situation s’est stabilisée, j’ai partagé mes projets avec quelques amis proches. Et puis, le jour de l’insémination à Copenhague est arrivé.
C’était une belle journée ensoleillée de juillet lorsque j’ai pris mon vol pour le Danemark. Je n’avais pas d’attentes particulières, car je savais que cela pouvait prendre plusieurs tentatives. Arrivée à la clinique, l’atmosphère était chaleureuse et accueillante. Le processus d’insémination a été rapide, sans douleur, et l’équipe m’a complimentée sur ma tranquillité et ma sérénité pendant la procédure. Je me suis sentie incroyablement détendue, presque comme si c’était une simple étape naturelle de mon parcours.
Après l’insémination, je me suis rendue à Nyhavn, un lieu emblématique de Copenhague, pour faire un selfie. C’était un moment symbolique pour moi, un peu comme un « test de réalité » : j’étais là, en train de faire ce que je m’étais toujours imaginée, mais sans aucune certitude que cela fonctionnerait tout de suite. C’était une sensation étrange de me retrouver là, seule, avec l’avenir incertain mais avec un sentiment de calme et de confiance. Je n’avais pas de grandes attentes, mais je savais que c’était mon chemin, peu importe le temps que cela prendrait.
Le jour suivant, j’ai fait une belle balade dans la ville, le cœur léger, savourant ce moment de liberté. C’est un souvenir que je garde précieusement, car deux semaines après, un test de grossesse positif allait changer ma vie de manière incroyable. Et trois ans après ce selfie à Nyhavn, je me tenais à cet endroit même, cette fois avec mon petit bout, un enfant conçu grâce à un donneur, prouvant que ce rêve était devenu réalité.
La principale source d’information pour moi a été Internet. Google est rapidement devenu mon meilleur ami. Travaillant dans la recherche, c’était une démarche naturelle pour moi. J’ai exploré une variété de sources : des articles de blogs, des études scientifiques sur les effets psychologiques des enfants conçus avec donneur, ainsi que des ressources proposées par les banques de sperme et les cliniques. En France, le médecin que j’ai rencontré n’a pas du tout compris ma démarche, me disant que j’étais “folle” mais “assez jolie pour trouver n’importe quel homme”. Ce genre de conseil démodé m’a poussé à me tourner vers des professionnels qui partageaient ma vision.
En parlant avec Born et la clinique Vitanova au Danemark, je me suis immédiatement sentie écoutée, comprise, sans jugement, et soutenue dans ma démarche.
Devenir maman solo a été une décision qui m’a paru évidente, comme une lumière qui s’allume. C’était un choix que j’avais toujours eu au fond de moi. Pour moi, il ne s’agissait pas d’un “plan B”, mais de mon plan A. Depuis toujours, je vais à l’encontre des modèles traditionnels, et j’étais prête à assumer pleinement ma famille telle que je la voulais. La stabilité, pour moi, était primordiale. Je ne voulais pas vivre avec l’instabilité autour de la famille de mon enfant, ce qui était l’une des raisons pour lesquelles j’avais pris cette décision. Je savais que ce projet était viable pour moi, même si, bien sûr, il y avait des inquiétudes logistiques liées à l’organisation du travail, des finances et de la vie de famille. Mais ces défis ne sont-ils pas similaires pour toute famille, qu’elle soit monoparentale ou pas ?
J’ai choisi le Danemark pour mon traitement, et Born Donor Bank était un choix évident. Le Danemark offre des traitements de PMA de qualité avec une réglementation stricte, garantissant la sécurité et la transparence. J’ai comparé plusieurs fournisseurs et, après des recherches approfondies, Born m’a attirée par la qualité de ses donneurs, le sérieux de ses profils vérifiés, et un service client irréprochable. De plus, le cadre législatif danois concernant les dons de sperme, beaucoup plus réglementé que dans d’autres pays comme les États-Unis, m’a rassurée.
Ce qui était essentiel pour moi, c’était que mon enfant puisse avoir une ressemblance physique avec moi, afin qu’il puisse voir un reflet de lui-même dans sa famille. Je souhaitais aussi un donneur avec un historique médical impeccable, et tous les donneurs chez Born sont vérifiés sur ce plan. Un autre critère fondamental était que le profil soit ouvert, permettant à mon enfant de découvrir son donneur plus tard s’il le souhaitait. Après avoir filtré mes critères, je suis tombée sur le profil d’un donneur dont la photo d’un enfant plus âgé m’a immédiatement touchée. Son visage gentil et son sourire malicieux m’ont convaincue que c’était lui. Bien que le donateur n’ait pas encore eu de grossesse réussie, cela m’a semblé tellement juste que j’ai choisi ce profil, avec seulement une paillette disponible. Plus tard, Born m’a informée qu’ils avaient des paillettes disponibles pour des frères et sœurs. Je réfléchis actuellement à cette option.
Le Danemark est devenu une évidence pour moi. C’était un choix pratique en raison de la facilité logistique (proximité, bonne organisation des transports) et du cadre législatif protecteur et transparent. Le Danemark est reconnu pour la qualité de ses cliniques et le sérieux des spermatozoïdes disponibles. En plus, la réglementation sur les dons de sperme au Danemark garantit que les dons sont bien encadrés, ce qui m’a rassurée comparé à d’autres pays.
Le parcours de PMA et la grossesse sont une aventure incroyable, mais une fois que l’enfant arrive, c’est là que les vrais défis commencent. Je suis heureuse d’avoir eu une grossesse sans complications, mais la réalité de l’organisation et des responsabilités quotidiennes d’une maman solo est parfois plus difficile que ce qu’on imagine. Il est crucial de ne pas rester seule dans ce parcours : avoir des aides, organiser des solutions de secours et ne pas avoir honte de demander à avoir du temps pour soi, que ce soit pour un massage ou une simple sortie seule. Le soutien d’un bon réseau, qu’il soit familial, amical ou virtuel, est indispensable. Il faut être très organisé, car on n’est qu’une seule paire de mains face à l’adversité. Mais en organisant tout en avance, cela devient plus facile. C’est une aventure qui demande beaucoup d’énergie, mais elle en vaut tellement la peine.
Il est essentiel d’écouter son instinct et de se fier à ses propres décisions. Si tu sens que quelque chose est juste pour toi, fonce ! Il ne faut pas trop attendre pour prendre cette décision, car le parcours de PMA peut être long et difficile, et il peut devenir plus compliqué et coûteux avec le temps. Je n’ai jamais regretté de ne pas l’avoir fait plus tôt, mais je sais que certaines se demandent pourquoi elles ont attendu. Surtout lorsque le parcours devient plus difficile à cause de l’âge. Et surtout, ne laisse pas les préjugés des autres te freiner. Quand je réponds à la question “où est le papa ?”, je dis simplement : “Mon enfant n’a pas de papa, il a sa maman” Nous avons choisi cette voie avec fierté, et il n’y a aucune honte à être une maman solo par choix.